Glossaire
Apprentissage / Apprendre
Modification
permanente et continue de la personne induite par de la circulation d'informations.
Elle a comme caractéristique son imprévisibilité aussi bien quant à ce qui la
déclenche que quant au déroulement du processus. " Dans cette circulation, l'information
se transforme et modifie les personnes qu'elle traverse, soit au moment où elles
l'appréhendent, soit au moment où elles la transforment pour qu'elle devienne
utile, soit au moment où elles l'émettent ou le ré-émettent. "
Pour PIAGET, apprendre c'est acquérir de nouveaux schèmes d'action. La succession
" équilibre 1 " - " rencontre d'une nouvelle situation " - " création du déséquilibre
" - " assimilation - accommodation " - " modification du schème ancien ou création
d'un schème nouveau " - " équilibre 2 " est son schéma de l'apprentissage. "
Processus d'effet plus ou moins durable par lequel des comportements nouveaux
sont acquis ou des comportements déjà présents sont modifiés en interaction
avec le milieu ou l'environnement. "
L'acte d'apprendre se traduit donc d'abord par une préhension d'informations
nouvelles, ensuite par leur traitement et enfin par leur mémorisation visant
la mise en pratique recherchée. Les facteurs favorisant les apprentissages sont
de disposer d'attitudes favorables à l'égard :
- de l'apprendre en général ;
- de l'objet d'apprentissage en particulier ;
- de ceux qui sont susceptibles de l'aider à apprendre ;
- des situations mises à sa disposition ;
- de lui-même par l'intermédiaire d'une confiance en ses possibilités d'apprendre
et d'une volonté suffisante pour faire acte d'apprentissage.
PROCESSUS DE L'APPRENTISSAGE - Explication du schéma
Deux types d'informations
sollicitent leur traitement par le système cognitif de la personne :
- des informations induites par la structure dans laquelle se trouve la personne
;
- des informations produites par la communication en cours dans la structure.
Ces informations entrent dans le cerveau et font l'objet d'un traitement. Celui-ci
est soit analogique (l'information est traitée sans que l'on en ait conscience),
soit cognitive (traitement plus lent où l'information est traitée de manière
conscient et plus longue). Ce traitement se situe au niveau du cortex préfrontal
et constitue ce que l'on nomme la mémoire de travail, autrement appelée mémoire
à court terme. Parmi le stock d'informations entrantes, certaines sont abandonnées
et font l'objet d'un oubli, d'autres son stockées de manière plus conséquente.
Ces informations retenues par le cerveau entrent dans le processus d'adaptation
décrit par PIAGET. Elles sont d'abord assimilées avant d'être accommodées. C'est
ainsi qu'intervient la mémoire sémantique (mémoire à long-terme). En fonction
de la structure neuro-cognitive initiale, ces informations tendent soit à modifier
des réseaux neuronaux existants, soit à en créer de nouveaux. Un certain nombre
de ces réseaux neuronaux, parce que non sollicités ou activés de manières divergentes
sont abandonnés et font l'objet d'un oubli. En fonction des nouvelles informations
entrantes, certains réseaux constitutifs de cette mémoire sémantique sont mobilisés
(retrait) et subissent un retraitement.
A partir de ce processus cognitif engagé, la mémoire de travail peut également
produire de l'information, sous forme de langages. Ces langages contribuent
à l'optimisation de la communication vivante au sein de la structure et produisent
à leur tour de nouvelles informations par interactions et interrelations. Ces
langages participent également à la modification de la structure par l'intermédiaire
du processus d'auto-organisation.
L'apprentissage correspond donc à ce processus évolutif, continu et imprévu
qui, par l'intermédiaire de constructions de langages, voit intervenir structure
et communication.
Aptitude
Capacité virtuelle liée au temps nécessaire
dont un individu a besoin pour maîtriser un apprentissage déterminé.
Compétences des individus quant à leur capacité de mettre en œuvre plus ou moins
efficacement des opérations mentales et à maîtriser plus ou moins bien des stratégies
de résolution de problèmes.
Autogestion
Système d'organisation politique d'un groupe dont l'évolution dépend des phénomènes psychosociaux intervenant entre ses membres et d'une référence implicite mais commune à l'idée de démocratie.
Capacité
Actualisation de l'aptitude. Pouvoir
d'accomplir un acte, de produire un comportement ou un ensemble de comportements
adéquats dans une situation donnée.
Habileté transversale, savoir-faire décontextualisé susceptible d'être mis en
œuvre dans des situations professionnelles ou sociales très différentes.
" Une capacité est une visée de formation générale, commune à plusieurs situations
alors qu'une compétence est une visée de formation qui met en jeu plusieurs
capacités dans une même situation. "
Cogestion
Système d'organisation politique d'un groupe dont le principe est l'équité dans la prise de parole et l'égalité dans la prise de décision.
Cognition
" Ensemble de connaissances et de croyances dont certaines peuvent être erronées ou inadéquates. […] La cognition recouvre à la fois l'ensemble des activités qui concourent à la connaissance, qu'elles fonctionnent de façon correcte ou plus ou moins correctes, et l'ensemble des produits de ces activités, qu'il s'agisse de connaissances proprement dites, d'erreurs franches, de représentations et de croyances approximatives ou partiellement inexactes. " La cognition correspond donc à tous les processus cognitifs et les produits de ces processus, c'est à dire les connaissances vraies ou erronées qu'un apprenant construit de manière personnelle tout au long de sa vie et qui lui permettent d'interagir avec le monde.
Communication
Circulation et transformation de l'information
entre une personne et son environnement (interaction) ou entre plusieurs personnes
(interrelation).
Transmission d'informations qui se produit lorsque l'état d'un système est influencé
par l'état d'un système voisin. Il n'y a pas de communication s'il n'y a pas
d'interaction, c'est à dire modification du récepteur et de l'émetteur.
La communication produit les langages, c'est parce qu'il y a communication qu'il
y a langages et alors parce qu'il y a langages qu'il peut y avoir accentuation
de la communication... et évolution des langages... Les différents langages
sont définis par... les verbes : parler, marcher, courir, chanter, bricoler,
dessiner, danser, sauter, mathématiser, calculer, etc.
Compétence
" Caractéristique positive d'un individu
témoignant de sa capacité à accomplir certaines tâches. "
Capacité dans un domaine donné ou capacité à produire telle ou telle conduite.
Ensemble des comportements potentiels (affectifs, cognitifs et psychomoteurs)
qui permettent à un individu d'exercer efficacement une activité considérée
comme complexe. Une compétence implique à la fois des connaissances déclaratives,
des connaissances procédurales et des attitudes. Dans une situation réelle,
une compétence se traduit par un comportement effectif appelé performance.
" Le terme de compétence est en lui-même une abstraction conventionnelle et
pratiquement indéfinissable. Quel que soit le domaine où on l'utilise, il décrit
toujours une action ou une tâche (une performance) pour laquelle un nombre infini
et indéterminé de compétences seront mobilisées. Les linguistes parlent de système
d'opérations ; le problème c'est qu'il est impossible de les déterminer toutes
de façon stable. Ces compétences, dans leur enchevêtrement complexe et continu,
constituent les langages, et ce sont ces derniers avec les représentations qui
en résultent qui permettent la réalisation de telle ou telle action. […] Les
compétences pourraient être les réseaux neuronaux si l'on pouvait les observer
et le isoler. Or la science n'en est qu'à pouvoir pressentir les zones cérébrales
mobilisées par tel ou tel type de langage. "
Comprendre
Se construire ou se modifier une représentation.
Donner à une situation qui pose problème un sens qui permet de le résoudre de
façon pertinente. Ce problème peut être d'approfondir des connaissances (épistémique)
; l'activité intellectuelle cesse dès qu'une représentation cohérente de la
situation semble avoir été construite. Le problème peut être pratique, il s'agit
alors d'établir des relations entre variables, de percevoir les causes et les
conséquences dans le but de construire une représentation à partir de laquelle
émergera un comportement permettant une résolution de la tâche.
Connaissance
" Information traitée et rendue utilisable
dans des contextes de relations à l'environnement et de relation aux autres.
[…] Les connaissances ne sont que de nouvelles informations créées à partir
d'autres grâce aux langages. "
" Croyance vraie justifiée, ou plus généralement représentation adéquate justifiée.
"
Représentation mentale qui correspond de façon adéquate à une partie ou à un
aspect de la réalité. Ensemble de ces représentations. Alors que les connaissances
procédurales sont de l'ordre des savoir-faire correspondant à des habiletés
dont le principe est de relier des savoirs portant sur le réels à des actions
(elles existent afin de …), les connaissances déclaratives sont relativement
indépendantes des actions particulières (elles existent à propos de tel ou tel
objet ou domaine.)
Les connaissances sont des représentations considérées comme possédant toutes
des structures communes, non seulement d'individu à individu mais aussi de contenu
à contenu. Ce sont ces structures cognitives communes qui font que les connaissances
peuvent être exprimées dans un langage, donner lieu à des raisonnements logiques,
stockées et éventuellement être traitées par ordinateur. Une de leurs caractéristiques
premières est de pouvoir être verbalisées dans un langage. Si la personne est
capable de pouvoir la verbaliser, elle est appelée connaissance explicite. Si
ce n'est pas le cas, elle est dite explicite. Une autre caractéristique est
qu'elles doivent être nécessairement vraies, c'est à dire qu'elles doivent pouvoir
être justifiées à partir d'un système organisé de connaissances (ce qui les
distingue de la croyance).
Les connaissances peuvent prendre trois formes.
- la proposition : " Pierre sait que … " Ce sont souvent des faits.
- La règle : " Si …, alors … ". Elle est le support de l'implication logique.
- Le concept : idée générale et abstraite attribuée à une catégorie d'objets
ayant des caractéristiques communes et permettant d'organiser les connaissances.
Toute acquisition de connaissance se fait à partir des structures cognitives
préexistantes, en créant une interaction entre l'information entrante et les
connaissances présentes. Le langage est la principal moteur de ces acquisitions.
Information
" Ce qu'une communication apporte de
nouveau au récepteur. "
Toute chose pouvant être préhensible par les sens dès lors qu'elle peut ou doit
être interprétée.
Nom pour désigner le contenu de ce qui est échangé avec le monde extérieur à
mesure que nous nous y adaptons et que nous lui appliquons les résultats de
cette adaptation. Le processus consistant à recevoir et à utiliser de l'information
est celui que nous suivons pour nous adapter aux contingences du milieu et vivre
efficacement dans ce milieu. Ce processus est à la fois celui de la communication
et celui de l'apprentissage.
Interaction
Circulation et transformation d'informations
entre une personne et son environnement.
Réciprocité d'action entre l'émettant et le percevant, le percevant et le perçu.
Elle se manifeste par la modification de l'information et l'évolution de celui
qui la modifie. " La notion d'interaction n'implique pas seulement l'idée pure
et simple de collision et de rebondissement, mais quelque chose de bien plus
profond, à savoir la modificabilité interne des agents de la collision. " (ORMOND
- Introduction à la science de la sociologie)
Interrelation
Circulation et transformation d'informations entre plusieurs personnes.
Langage
Outil neurocognitif permettant et s'enrichissant
de la communication et visant le traitement de l'information. " Communication
et langages fonctionnent par rétroaction. Il faut des langages pour communiquer
et c'est en communiquant qu'on perfectionne ses langages. " Un langage se constitue
dès lors que la personne a traité un nombre suffisant d'informations et les
a intégrées.
La communication produit les langages, c'est parce qu'il y a communication qu'il
y a langages et alors parce qu'il y a langages qu'il peut y avoir accentuation
de la communication... et évolution des langages... Les différents langages
sont définis par... les verbes ! parler, marcher, courir, chanter, bricoler,
dessiner, danser, sauter, mathématiser, calculer, etc.
" Les langages sont avant tout les outils cognitifs qui permettent d'appréhender
par les sens des informations, de les interpréter, de produire une représentation
du monde dans lequel on vit, de s'y adapter, d'y exister, d'y évoluer, de le
modifier. Ces outils étant avant tout des outils cérébraux qui se traduisent
par des connexions neuronales de plus en plus complexes. "
Les langages se construisent d'abord dans une phase exploratoire de création
débridée. L'environnement dans lequel se trouve l'enfant et à partir duquel
s'effectuent les interactions (et les stimuli) qui se traduiront par des connexions
neuronales est essentiel. Chaque langage se construit par interférences et dépendances
avec les autres langages, en interaction avec les autres. Les autres langages
contribuent eux aussi à la construction des langages dits fondamentaux.
CARTE CONCEPTUELLE DE LA CONSTRUCTION DES LANGAGES Explication du schéma
Les situations de communications créent
de l'information. Dès lors que cela peut ou doit être interprété, ces informations
peuvent être préhensibles par les sens. Deux options se présentent alors :
- soit la nature de cette information est relative aux savoirs ;
- soit la nature de cette information est relative aux habiletés, aux savoir-faire.
Dans le premier cas, ces informations viennent compléter, enrichir ou déformer
des croyances ou des notions. Les processus de la cognition font d'elles des
connaissances déclaratives, c'est à dire des entités adéquates aux situations
rencontrées et pouvant être justifiées. De la combinaison de ces connaissances
émergent des compétences qui peuvent être manifestées par des performances observables.
Dans le second cas, ces informations viennent compléter, enrichir ou déformer
des aptitudes. Progressivement, elles donnent forme à des capacités et à des
connaissances procédurales. Par combinaison, des compétences peuvent apparaître
et être mesurées comme précédemment à travers des performances connexes.
Ces compétences, dans leur enchevêtrement complexe et continu, constituent les
langages, et ce sont ces derniers avec les représentations qui en résultent
qui permettent la réalisation de telle ou telle action.
Ces langages se sont progressivement créés, développés et expertisés par un
échange dialectique avec le monde (interactions) et avec les personnes (interrelations).
Ces circulations et ces transformations de l'information constituent la communication,
en émanent et en produisent. Le but est de conduire à une poursuite du processus
de construction des langages.
Mémoire
Système par lequel un individu parvient
à stocker une information dans son cerveau et à la récupérer par la suite, lorsqu'il
en a besoin.
William JAMES a établi l'existence de deux types de mémoires : la mémoire à
long terme (ou mémoire sémantique) dans laquelle l'individu stocke les informations
de manière durable et la mémoire à court terme (ou mémoire de travail) qui conserve
très provisoirement des informations, le temps de réaliser une tâche donnée.
Elle est aussi impliquée dans une foule d'opérations intellectuelles comme le
calcul mental, la rédaction d'une lettre, la résolution d'un problème, etc.
La mémoire sémantique est constituée par un réseau structuré d'unités de connaissances,
correspondant à des catégories, comportant de nombreux liens internes et externes,
parfois accompagnées de liens figuratifs. Ces représentations mentales sont
initialement élaborées et mises en mémoire chez le bébé puis complétées au cours
des années suivantes par un apprentissage abstractif spontané et par les échanges
que permettent les langages.
La mémoire de travail a pour fonction de conserver une quantité d'informations
limitée dans un temps très court (exprimable en secondes ou dizaines de secondes)
afin de pouvoir en assurer le traitement cognitif. Ces processus s'appuient
à la fois sur des échanges étroits avec la mémoire sémantique et sur l'activité
d'attention sélective.
D'autres types de mémoires ont été isolées. Daniel L. SCHACTER fait une distinction
entre mémoire explicite (se souvenir consciemment d'un événement) et mémoire
implicite qui échappe à notre conscience et qui enregistre certains aspects
du vécu. Endel TULVING propose de distingue la mémoire sémantique (celle des
connaissances générales) de la mémoire épisodique (celle des événements particuliers).
Cette dernière est donc une mémoire personnelle et biographique.
Pour qu'une information soit mémorisée, il faut qu'elle puisse suivre le chemin
suivant :
1 - perception par l'intermédiaire des récepteurs
;
2 - attention et perception sélective en fonction du degré d'attentes mobilisé
;
3 - passage de l'information dans la mémoire de travail ;
4 - passage de l'information dans la mémoire sémantique : codage de l'information.
5 - récupération : retrait de l'information lié au système de codage utilisé
pour la mise en mémoire sémantique.
Notion
Idée, connaissance élémentaire qu'on a de quelque chose.
Oubli
Processus par lequel une information
antérieurement stockée en mémoire, donc susceptible d'être utilisée en fonction
des besoins, semble être effacée et ne peut plus être récupérée.
A. LIEURY a démontré qu'une faible performance de rappel d'une connaissance
par un élève ne doit pas être interprétée comme un effacement de la mémoire
mais plutôt comme un échec à récupérer l'information. Des élèves ayant réellement
appris une leçon peuvent être conduit à ne plus se rappeler les notions en jeu
en raison d'un temps écoulé conséquent et d'une absence de sollicitation. Des
stratégies de reconnaissances peuvent faciliter le reconstruction du trajet
d'apprentissage.
Pensée
Manipulation mentale de représentations symboliques d'objets.
Performance
Actualisation de la compétence. " Nous établissons une distinction fondamentale entre la compétence (la connaissance que le locuteur-auditeur a de sa langue dans des situations concrètes) et la performance (l'emploi effectif de la langue dans les situations concrètes.) "
Représentation
Construction intellectuelle momentanée,
qui permet de donner du sens à une situation, en utilisant les connaissances
stockées en mémoire et/ou les données issues de l'environnement. Ces représentations
ont pour but d'attribuer une signification d'ensemble aux éléments issus de
l'analyse perceptive.
" Les représentations sont des constructions circonstancielles faites dans un
contexte particulier et à des fins spécifiques. La construction de la représentation
est donc finalisée par la tâche et la nature des décisions à prendre. Elles
sont donc très particularisées, occasionnelles et précaires par nature. Les
connaissances sont aussi des constructions mais elles ont une permanence et
ne sont pas dépendantes de la tâche à réaliser : elles sont stockées en mémoire
à long terme et tant qu'elles n'ont pas été modifiées, elles sont supposées
se maintenir sous la même forme. Une autre différence est que les connaissances
ont besoin d'être activées pour être efficientes alors que les représentations
sont immédiatement efficientes. "
Savoirs
Connaissances objectivées, contenus ou énoncés sur le monde, détachés de toute subjectivité, extérieurs aux individus et facilement communicables. Il s'agit de connaissances contenues dans les livres et les bibliothèques, la totalité de l'information capitalisée et disponible pour comprendre le réel.
Savoir-faire
Habileté.
" Les savoir-faire ne sont que l'utilisation, suivant les besoins ou les nécessités,
de nouvelles informations intégrées dans les langages. "
Structure
" Le terme de structure peut s'entendre de différentes manières. On peut prendre ici la définition de LALANDE, ensemble, système formé de phénomènes solidaires tels que chacun dépend des autres et ne peut être ce qu'il est que dans et par sa relation avec eux ou celle de LABORIT (Biologie et structure), ensemble des relations existant entre les éléments d'un ensemble. […] Dans notre propos, nous nous contenterons de l'entendre comme l'ensemble des dispositions et dispositifs et la manière dont ils seront agencés qui va permettre la circulation de l'information et les interactions dans un ensemble donné. Le maître avec ses comportements est un élément de la structure, comme l'imprimante, la disposition d'un meuble, un téléphone et la façon d'y accéder, l'institutionnalisation d'une réunion, l'installation d'un aquarium à tel endroit, les règles explicites et surtout les règles implicites. Les enfants font partie de l'environnement et sont à la fois les principaux nœuds de la communication, donc éléments même de la structure. […] Il est évident que cette structure sera elle-même infiniment complexe et en constante évolution. "